Le bilan carbone

Les résultats du bilan carbone établis en 2012 pour l'année 2010

Résultats du diagnostic Bilan Carbone®

Le bilan a été établi à partir d’un recensement de tous les grands flux de consommation ou de déplacement engendrés par l’activité de l’université : consommation d’énergie, déplacements des étudiants et du personnel, production de déchets, achats d’équipements, etc.
Pour l’année 2010, les émissions estimées pour l'ensemble des activités de l’université d’Artois s’établissent à 33 790 tonnes équivalent CO2 (eq.CO2).
Le plus gros poste est celui des déplacements et pèse pour 23 620 teqCO2 (69%). Toutefois, il s'agit là d'un poste sur lequel les leviers d'actions dont dispose l’université sont indirects. Les émissions liées aux consommations d'énergie des bâtiments, aux investissements (mobiliers et immobiliers) et aux achats, sont elles plus directement liées aux capacités d'intervention de l’université.
 
Ces postes devront donc aussi être considérés comme prioritaires dans un plan d'action pour atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés aux niveaux national et européen (-20% d’émissions d’ici 2020 et division par 4 d’ici 2050).
Les préconisations pour l’établissement du plan d’action sont le résultat d’un travail collaboratif entre les acteurs de l’université, organisé sous la forme de groupes de travail. Ces ateliers ont été menés en juin 2012 sur les thèmes des achats, des déchets, de l’énergie, du patrimoine bâti et matériel et des déplacements.

Zoom sur les déplacements

Les émissions dues aux déplacements des étudiants depuis et vers l’étranger effectués en majorité en avion, représentent plus de 16 millions de kilomètres par an.
Les émissions des déplacements reflètent la pression financière qui pourra s’exercer sur les différents acteurs de l’université pour poursuivre leurs activités universitaires dans les mêmes conditions de transport dans un contexte d’augmentation des coûts des énergies fossiles. Il est donc nécessaire d’un point de vue social, financier et environnemental d’agir aujourd’hui en concertation avec les différentes parties prenantes afin de repenser les déplacements des étudiants et du personnel.
Insérer ici la figure figurant sur le document de communication réalisé par IE Conseil
Bien qu’indirectement touchée par les éventuels surcoûts occasionnés par une hausse des dépenses en transport, cet axe de réflexion est stratégique pour l’université afin de garantir l’accès à son enseignement.

Zoom sur l’énergie

Les bâtiments, les équipements, les comportements de chacun sont consommateurs d’énergie. La figure ci-contre représente en cercle intérieur les consommations en électricité et gaz, et en extérieur les émissions de CO2 associées. Les émissions dues à l’électricité restent peu élevé en raison de son origine en majorité nucléaire.
En 2010, l’Université d’Artois a consommé 31 GigaWh (31 milliards de watts heure), soit l’équivalent de 20% de la production électrique de l’incinérateur de déchets Antares de Lille Métropole. La consommation de gaz est proche de 24 GigaWh.
Dans une approche par les surfaces des bâtiments, l’université est encore loin des objectifs de consommation prévus par le Grenelle de l’Environnement : étiquette « C ». L’objectif général reste la diminution des consommations globales.

Les étapes du bilan carbone

Après les étapes de sensibilisation, de collecte des données, le bilan est maintenant dressé. Les pistes d’action permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre ont été soulevées lors de groupes de travail. Il appartient maintenant à tous les acteurs de l’université d’Artois de s’engager dans la mise en œuvre de ces actions.
Nous comptons sur vous !  Chaque acteur a un rôle important à jouer au moment de la réalisation du Bilan Carbone et lors de la mise en place des actions. Faites nous part de vos idées d’action à mettre en œuvre sur le campus afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre !

De l’action !

Le plan de Déplacements Campus : c’est un outil pour organiser les déplacements dans le but de limiter les déplacements et encourager l’utilisation de modes de transports moins émetteurs en GES.
La sensibilisation et l’information : pour mieux agir, nous devons être sensibilisés aux conséquences négatives et aux bénéfices de nos actes. Des campagnes d’information sur les éco-gestes doivent être menées envers toute la communauté universitaire et les progrès doivent être communiqués !
Les économies d’énergie : pour réduire ses dépenses et améliorer le confort de tous, l’université doit rénover ses locaux et ses équipements. Nous devons veiller à diminuer nos consommations.
Il s’agit de quelques exemples parmi tout un panel d’actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de 2020 (- 20% de GES) comme : réduire les consommations de papier, limiter les déchets et les orienter vers plus de filières permettant leur recyclage, réduire nos consommations d’eau, etc.