Infiltration dans la Maison des Artistes et des Citoyens de Lens, à l’occasion d’un atelier d’écriture autour de nos souvenirs avec Penda Diouf.
Penda Diouf est une autrice en résidence d’écriture imaginée et partagée avec Culture Commune et le service vie culturelle et associative de l’université d’Artois.
14h00 : un beau soleil rayonne sur le bassin-minier.
Nous sommes accueillis par Penda Diouf et Arnaud de Culture Commune.
Nous nous installons autour d’une table, et voici venu le temps de faire connaissance.
Après la présentation de chacun, Penda nous plonge en quelques mots dans nos souvenirs les plus lointains de notre enfance : l’odeur des draps, où l’on aimait jouer dans la cour de récréation, avec qui, à quoi, quelles étaient nos peurs, les repas de famille…
Pour nous motiver à prendre la plume, nous avions à disposition des gourmandises de la région, cuisinées par les voisins de la maison : tarte à la bière, roses des sables, pudding…
15h00 : nous investissons tous les recoins de la maison des artistes : jardin, cuisine, salon, escaliers. Les étudiants sont partout. Nous nous laissons guider par l’inspiration du lieu, les souvenirs remontent peu à peu à la surface.
Nous échangeons des anecdotes, nous en mettons certaines sur papiers. Nous rions, nous écrivons nos rires. Nous mangeons, nous écrivons le souvenir de certaines recettes de notre enfance.
J’écris :
« La fois où, je me suis jetée hors d’un manège en route.
La fois où, je ne voyais plus ma mère m’attendre à la sortie du manège.
La fois où, j’ai cru qu’on m’avait abandonnée, moi, à 8 ans, sur la Grand Place du Beffroi de Béthune.
La fois où, ma mère était juste partie m’acheter une glace.
La fois où j’en ai déduit que je n’aimais pas les glaces. »
15h45 : nous échangeons nos souvenirs, nous rions sur certains, nous sommes émus par d’autres.
16h00 : il est temps de se quitter, nous n’avons pas eu le temps de lire tous nos souvenirs.
Vite la prochaine ! Rendez-vous le 11 mars pour la suite.
Témoignage écrit par Charlotte Martiaux, étudiante en arts du spectacle,
après un atelier d’écriture animé par Penda Diouf